Toute femme enceinte dont l’état a été constaté médicalement peut rompre son contrat après avoir informé son employeur vingt quatre heures à l’avance, sauf cas de force majeure et sans avoir à payer une indemnité compensatrice de préavis. Toute femme enceinte a droit à un congé maternité de 14 semaines dont 6 semaines avant la date présumée de l’accouchement et 8 semaines après.
Aménager le poste de travail
Quand une femme attend un enfant, il y’a des fonctions pénibles que vous ne devez plus lui confier. Elle ne peut être employée, par exemple, à des travaux excédant ses forces, présentant des causes de danger ou qui, par leur nature et par les conditions dans lesquelles ils sont effectués, sont susceptibles de blesser sa moralité. Par ailleurs vous devez tenir compte de l’avis du médecin pour les changements de poste dont l’état de la femme pourra nécessiter.
Que faire si une salariée allaite son enfant ?
Pendant une période de quinze mois, à compter de la naissance de l’enfant, la mère a droit à ses repos pour allaitement sur le lieu du travail. La durée totale de ces repos ne peut dépasser une heure par journée de travail. Ces arrêts ne peuvent entraîner une diminution de rémunération.
Jargon
Congé de veuvage : Une femme qui perd son époux (décès) bénéficie d’un congé dit veuvage d’une durée de 4 mois 10 jours. En revanche, l’employeur n’est pas tenu légalement de rémunérer cette période.
Démission sans préavis : Toute femme enceinte peut rompre son contrat de travail sans préavis ni indemnités. Pendant la période légale d’allaitement, elle peut également rompre son contrat dans les mêmes conditions.
Période prénatale : qui commence 6 semaines avant la date présumée de l’accouchement ;
Période postnatale : qui se termine 8 semaines à la date d’accouchement.